Ressource minérale indispensable à l’aménagement du territoire, les granulats servent à la construction des ouvrages du bâtiment et des travaux publics : près de 400 millions de tonnes sont utilisés chaque année en France. Principalement extraits dans les carrières, ils sont aussi issus de plateformes de recyclage. La profession agit en effet pour optimiser la gestion de la ressource.

Région où il fait bon vivre, la Nouvelle-Aquitaine demeure toujours plus attractive et dynamique avec une population en hausse et l’accueil de nouveaux résidents, notamment en périphérie des agglomérations. Les forts besoins en logements et en infrastructures qui en résultent entrainent une augmentation continue des besoins en granulats : 7,8 tonnes (3) par habitant par an en Nouvelle-Aquitaine (et 7 tonnes pour la France).

Implanter une carrière au sein d’un territoire répond avant tout à des besoins en matériaux liés à des projets de construction de bâtis ou d’aménagement locaux. S’inscrivant dans le Schéma régional des carrières, les exploitants investiguent des sites pour évaluer leur pertinence et compatibilité. Avec un objectif : exploiter de manière responsable cette ressource patrimoine pour la collectivité.

À l’heure où l’érosion démographique des territoires touche de nombreuses zones rurales, l’activité des carrières est l’une des rares à s’y ancrer durablement et à faire perdurer l’emploi local. Et plus encore… En effet, 1 emploi direct au sein d’une exploitation génère 4,5 emplois indirects et induits (1) dans l’économie du territoire.

Ancrés au sein des territoires, les exploitants de carrière le sont. Par leur activité et leur engagement sociétal. Ils créent de l’emploi direct et indirect. Ils versent des recettes fiscales significatives. Et ils s’investissent dans la vie locale en nouant de nombreux partenariats. Leur activité contribue ainsi pleinement à la dynamique des territoires.

Grâce à la diversité des réaménagements, les carrières peuvent générer une activité économique et sociale durable à la fin de leur exploitation. Dès lors, elles deviennent un opportun levier d’aménagement du territoire apportant de nouveaux services à la population. La condition ? Engager une réflexion collective en amont.

Les études et les relevés réguliers des écologues le montrent : les sites en exploitation et les anciens sites recellent une biodiversité particulièrement riche. Flore et faune y trouvent refuge, notamment les espèces patrimoniales, et s’y développent. Et nombreux sont les réaménagements post exploitation à vocation « naturelle ou écologique ».

Sans doute parce que leur quotidien rime avec milieu naturel, les exploitants de carrière se sont engagés très tôt dans une démarche en faveur de la biodiversité. Conscients des enjeux, les entreprises dialoguent avec les acteurs environnementaux avant, pendant et après l’exploitation. Une attitude volontaire de la profession qui a aussi adopté une charte et un label fixant un cadre plus contraignant que la règlementation.

Qui dit activité humaine, dit impact sur l’environnement en général. Aussi, exploiter une carrière peut générer des impacts en termes de biodiversité, de bruit, de poussière ou encore de vibration. Ces derniers, mesurés et encadrés par une règlementation très stricte, engagent les exploitants de carrière. Objectif : prévenir et réduire ces impacts.

Avant, pendant et après l’activité d’une carrière, les exploitants pratiquent la concertation avec les parties prenantes alors même que la règlementation ne la prévoit qu’au stade de l’enquête publique. Autant dire qu’elle s’inscrit dans une démarche volontaire de la profession engagée au niveau de l’UNICEM (1).

Situé sur la commune de Chabanais, le terrain étudié s’étend sur 41,4 hectares au lieudit « Le Figuier ».

Le choix de l’emplacement du projet de carrière au lieudit Le Figuier à Chabanais répond à des besoins locaux nécessaires à la vie de la collectivité. Reste qu’il suscite des questions légitimes. Parce que GSM place la recherche de consensus et la transparence au centre de son approche, l’entreprise a d’ores et déjà entamé le dialogue avec les élus locaux et compte poursuivre en ce sens auprès des autres parties prenantes.

Le projet de carrière au lieudit « Le Figuier » à Chabanais suit un processus très normé qui s’inscrit sur plusieurs années. De l’identification des terrains pour l’emplacement du projet à son exploitation, pas moins de cinq principales phases jalonnent la démarche.

Dans le cadre des Rencontres avec les Territoires, l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine a proposé d’engager la réflexion sur l’après carrière en organisant une table ronde à Trizay le 6 novembre 2019.

Dans le cadre des Rencontres avec les Territoires, l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine a organisé une table ronde à Bessines-sur-Gartempe le 1^er juillet 2021. Au coeur des débats : la biodiversité dans les carrières.

Dans le cadre des Rencontres avec les Territoires, l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine a organisé des rencontres-débats à Saint-Sever le 13 mars 2019.